Chez Raymond : le coût de la préemption

Les murs ont été achetés en Octobre 2010 (soit bientôt 2 ans et demi) pour la somme de 250 000 €

Le bail relatif à l'immeuble a été acquis, lui aussi en Octobre 2010, pour       165 000 €

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Nous arrivons à un total - hors travaux, charges...- de 415 000 €, soit presque 2 fois le montant total des subventions versées à l'ensemble des associations Latignaciennes.

A cela ajoutez les travaux engagés, dont nous ne connaissons pas le montant (toujours pas finis), mais qui doivent allégrement dépasser les  50 000 €, les assurances, les charges et impôts...

En parallèle, depuis 28 mois que ce projet a été lancé, le manque à gagner des loyers non perçus durant cette période, - soit 5000 € par mois, c'est le montant demandé par la mairie au futur exploitant, d'où peut-être le manque de candidats ! - s'élève à 140 000 €.

Avouez que la facture est lourde pour les finances publiques de la ville...

Aujourd'hui 3 repreneurs seraient sur les rangs, mais la Mairie n'en est qu'au stade des visites de locaux.

Dans ces conditions, est-ce judicieux d'ouvrir un second chantier "chez Jo", juste en face ? Surtout que la Mairie a avoué mardi soir dernier lors du Conseil Municipal que les travaux à effectuer dans ce local étaient très lourds... A propos, quelles sommes ont été engagées pour acheter ces locaux ? 

Sur ce dossier non plus aucun repreneur ne s'est manifesté !

La rédaction

Comments

[lola]

Surtout que commercialement parlant cette rue ne rapporte pas un kopek et je sais de quoi je parle les loyers sont bien trop élèves par rapport à la rentabilité réelle .la mairie à voulu faire un coup pour soit disant sauver les commerces face aux agences ,banques,etc trop nombreuses mais à mon avis il faut être suicidaire pour acquérir çà.

[Clovis]

Toujours le même problème, récurrent, quand il s'agit d'argent public, tout est possible.

C'est tellement facile de claquer des millions, tranquillement assis derrière les dorures de ses bureaux quand cet argent ne vous appartient pas.

Tout élu devrait préter serment chaque année de gérer le budget en "bon père de famille".