Questions pour un Grand Homme

Je suis "Général en Chef de batailles rondement menées, architecte de belles victoires, celui par qui tout a commencé et sans qui rien n'aurait été possible, j'ai battu des machines de guerre trois fois de suite" 

Je suis, je suis...

Napoléon ?

Non...

Je suis comparé à Valery Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac. Une citation de Georges Pompidou me caractérise parfaitement : "il ne suffit pas d'être un grand homme, il faut l'être au bon moment"

Je suis, je suis...

Charles De Gaulle !

Non plus...

Attention, dernier indice : les gens de la rue parlent de moi au passé, mais je vais être honoré du titre de Maire Honoraire de ma ville dans peu de temps

Je suis, je suis...

 

Patrice Pagny !!!

En effet, voici le discours de Mme Le Maire, en vue de la cérémonie (Juin) au cours de laquelle elle remettra ce titre honorifique à M. Pagny :

 Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Il est des discours qui, aussitôt prononcés, rentrent directement dans l'Histoire.

Nul doute que celui-ci fera partie très bientôt de l'Histoire Latignacienne, sous le nom de discours du "Merci pour la place chaude".

Tous les ingrédients y sont :

- les "grands hommes" : Valery (et non Valérie :-) Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, François Mitterrand, Georges Pompidou, Patrice Pagny

- les bons et les méchants,

- l'action, avec les combats épiques du Général en Chef Patrice Pagny triomphant des "machines de guerre"

- l'humour, "je vais vous faire une confidence : dans quelques mois nous allons entrer en campagne"

- les valeurs morales les plus nobles : amitié, reconnaissance, sincérité, affection, confiance, honnêteté, dévouement, simplicité, disponibilité, accessibilité, fidélité, proximité : c'est dans le texte !

- le héros triomphant, décoré à la fin 

Seule la modestie et l'humilité font défaut dans ce discours homérique, mais après tout les super héros peuvent en être départis si leurs actes sont à ce point extraordinaires !

Quoi qu'il en soit, l'héritage de M. Pagny est désormais totalement et ouvertement assumé par Mme le Maire !

Tout cela devient vraiment très drôle...

 La rédaction

Comments

[bellaciao]

hallucinant ..... des quelques contacts (de proximité, je n'ai jamais été en relations directes avec notre divinité) que j'ai eu avec Mme la (le ??) Maire, je ressens un profond mépris pour la valetaille qui compose la population de lagny, elle est fermée, refuse la vraie communication, sur la défensive , un vrai rayon de soleil ......

[moderateurlagny]

Ce texte est parfaitement authentique, tiré du site internet du mouvement politique de Mme le Maire

Presque 18 ans de règne entre amis vous fait perdre le sens des réalités...

[Brigitte Renard]

J'ai pensé un instant que ce discours était un poisson d'avril, mais s'il n'en est rien

comment peut-on perdre à ce point le sens des réalités et tourner notre ancien maire au ridicule en tenant ces propos dithyrambiques inappropriés.

Brigitte Renard

[chacha]

"Siégeant" régulièrement depuis une bonne trentaine d'années, dans le public, au Conseil Municipal de Lagny, je revendique un diplôme de "Public Honoraire". Certains pourraient aussi réclamer un titre d' "Opposant Honoraire", puisque apparemment on n'attend plus que la personne soit "'retraitée" de l'organisme pour l'"honorer"!!

[Le gueux]

Bon sang ne saurait mentir.



Dame Bonin, dauphine du feu roi Pagny, vient de délivrer la parole divine. Patrice Pagny a abdiqué parce ce que son bon peuple ne l’aimait plus. C’est la Dauphine elle-même qui nous l’apprend　:　«Les gens t’aimaient　» . Certains vils esprits imaginaient qu’il s’agissait de questions domaniales ou de questions pécuniaires mais il n’en est rien. C’est le simple désamour des petites gens qui a provoqué le changement de couronne.



Nous, gens de peu, espérions que la passation de pouvoir allait entrainer quelques changements. Nous imaginions que Dame Bonin allait défendre les intérêts de notre bourgade mais que nenni. Nous souhaitions que le petit peuple soit consulté mais nous n’avions pas compris. C’est un homme de cours qui nous explique nos erreurs　: «　Seuls les conseillers sont censés siéger　» au conseil de quartier. Comment avons-nous pu penser que les habitants auraient la parole　? Quelle outrecuidance nous a conduits à croire que les riverains connaissaient mieux le terrain que les élus qui restent dans leur château　? Quelle folie nous a poussés à imaginer que le quotidien des habitants pouvait influer sur les décisions　?



Nous nous excusons auprès de la Reine Mère d’avoir pensé. Nous avions oublié que bon sang ne saurait mentir.